Il restera désormais plus que deux étapes à franchir pour enfin voir des observateurs de cette organisation internationale sur le territoire national pendant toute la période électorale. À savoir, le rapport de mission que les experts devront faire pour l'Union européenne à Bruxelles (Belgique) et, en cas d'acceptation, un mémorandum d'entente devra être signé entre Libreville et Bruxelles.
C'est en réalité tout ce qui précède qui devrait permettre à la haute représentante pour la politique extérieure de l'UE de décider de l'opportunité ou non d'envoyer une mission d'observation pour le futur scrutin présidentiel dans notre pays.
Le ministre de l'Intérieur a pour sa part, réitéré à ses hôtes la volonté du gouvernement gabonais, de recevoir des missions d'observation de qualité pour la crédibilité de notre démocratie. Et de préciser, par rapport à la satisfaction de ses interlocuteurs, qu'il ne pouvait pas en être autrement, étant donné que tous les acteurs œuvrent pour une élection libre, transparente, crédible et apaisée. «Nous n'avons rien à cacher et c'est bien que vous ayez découvert vous-mêmes le contraste frappant entre ce que l'on dit du Gabon à l'extérieur et la réalité du terrain», leur a-t-il fait savoir.
Rappelons que cette mission exploratoire de ces experts de l'UE visait à examiner le contexte pré-électoral (contexte juridique, légal, politique et médiatique). Celle-ci fait suite à la demande du gouvernement gabonais, en vue de la prochaine présidentielle dans notre pays.
Notons également que quelques techniciens de cette délégation resteront encore à Libreville pour travailler avec les experts gabonais sur les rouages de la liste électorale.
SM
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