LA Croix-Rouge gabonaise a 20 ans et entre dans sa phase de maturité.
Fondée en 1996, elle a connu des périodes de balbutiements et les turpitudes de la jeunesse en 2011. Aussi, ai-je fait de l’accompagnement de cette jeune institution, une de mes premières priorités en qualité de Première Dame et de présidente d’honneur de la Croix-Rouge gabonaise.
Concrètement, il a fallu procéder à l’état des lieux de cette société nationale, mener un audit afin de faire une restructuration profonde, tant sur le plan institutionnel, juridique qu’organisationnel. Il a fallu un accompagnement qualitatif, avec la collaboration du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, pour l’arrimer aux normes et permettre qu’elle manifeste les principes de comportement et d’organisation qu’elle promet.
Aujourd’hui, je suis fière de ce qu’est devenue la Croix-Rouge gabonaise: un modèle de bonne gouvernance avec sa jeune équipe.
Je suis fière de tous les volontaires et bénévoles qui ont rejoint ses rangs, qui se sont engagés et interviennent en tout temps et en tout lieu.
Présente dans les 9 provinces du Gabon, elle a fait le choix d’être au plus près des populations pour mieux les servir. Elle s’est ainsi démultipliée : pas moins de 15 comités locaux, 54 antennes de quartiers et 2758 volontaires, dont 80% de jeunes.
Qui, en effet, n’a pas vu notre Croix-Rouge active dans nos villes, nos villages, nos quartiers, sur les routes du Gabon, partout où le besoin se fait sentir, pour aider, secourir, apporter du réconfort ?
Qui n’a jamais croisé ces hommes et ces femmes qui portent fièrement cette croix rouge, symbole de solidarité et d’espérance ?
Aujourd’hui, plus que jamais, notre pays a besoin d’une société nationale forte, engagée, acteur de paix et de cohésion sociale. Une société nationale qui vit, partage et donne vie à ses principes : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, unité, universalité et bénévolat.
La Croix Rouge gabonaise est un outil formidable, pour les jeunes et les moins jeunes, de donner de leur temps, d’exprimer leur respect pour leur semblable mais aussi d’apprendre à donner, de recevoir et de grandir dans leur humanité.
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