Les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), réunis lundi en assemblée générale, à l'Ecole normale supérieure (ENS), ont décidé d'attendre jusqu'au 30 mai prochain, avant de mettre leur menace à exécution.
Parmi les desiderata du Snec, figurent le règlement des heures supplémentaire et le paiement de la Prime d'incitation à la recherche (PIR). Mais également, la situation de l'Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Depuis bientôt trois mois, les cours y sont paralysés. À ce propos, le président de ce syndicat, Jean Rémy Yama a indiqué que le montant global à payer aux enseignants de cette université s'élève à un peu plus de 600 millions de francs au compte des heures supplémentaires de l'année 2015.
Après plusieurs avertissements lancés au gouvernement, le Snec, par la voix de son leader, a encore invité l'équipe de Ona Ondo à lui apporter des réponses qu'il attend. « Nous avons déposé un préavis de grève avant le 10 mai, mais les autorités ne nous ont pas contactés pour un semblant de négociation», a regretté M. Yama.
Même si dans certains grands établissements de la capitale, telle que l'Université Omar Bongo (UOB), les cours semblent déjà terminés, les enseignements à l'ENS et les soutenances de fin de cycle Master restent encore l'arme sur laquelle le Snec entend s'appuyer pour se faire entendre.
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