RÉUNIS dernièrement au Méridien Ré-Ndama, dans le cadre de la 6e soirée thématique de la Société gabonaise de gynécologie-obstétrique et de la reproduction (SGGOR), autour du thème : “Avortements au Gabon : quelles perspectives en 2016?", médecins-gynécologues et sages-femmes (membres de cette organisation) ont, à travers plusieurs communications, éclairé la lanterne de l'opinion publique sur les soins adéquats après un avortement risqué.
Selon le Dr Minkobane, « l'avortement est un problème de santé publique au Gabon. Et selon la deuxième enquête démographique et de santé réalisée dans notre pays, il a été constaté que beaucoup de femmes, en majorité des élèves et celles dites célibataires, exercent quotidiennement des avortements qui les entraînent inéluctablement à la mort. C'est dans cette optique que des méthodes et autres techniques ont été mises en place pour venir à bout de ce “fléau” à risque. Pour cela, nous avons élaboré des soins appropriés aux patients, à travers des traitements efficaces et à court terme. Notamment l'introduction au misoprostol, présenté par le Dr Ntsame, qui consiste à évacuer complètement l’utérus, en cas d'avortement risqué. C'est une méthode qui se veut efficace à 97 % sur les cas testés. Il réduit, qui plus est, les délais de traitement et la durée de guérison ».
AEE
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