EN escaladant tous les paliers du sport national, notamment celui de notre football, on constate que son mal provient de la majorité de ses gestionnaires. Trop de complaisance dans le choix des équipes admises dans l'élite. La qualité des clubs de divisions inférieures, qui aspirent intégrer l'élite professionnelle de notre pays, devient un véritable casse-tête. Parce que certains n'ont pas le minimum au plan administratif : statuts, règlement, récépissé délivré par le ministère de l'Intérieur et l'agrément technique du ministère de la Jeunesse et des Sports. C'est-à-dire une documentation qui leur confère une personnalité juridique. C'est pourtant une obligation avant de prétendre jouer le tournoi national de la montée. Pour cela, si un club n'est pas en phase avec cette démarche administrative, il ne devrait pas figurer sur le tableau des prétendants à l'accession en première ou en deuxième division professionnelle.
La Fédération gabonaise de football (Fégafoot), pour plus de cohérence et de rigueur dans l'organisation du tournoi de la montée, doit associer la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) qui gère le National-Foot 1 et 2. Une sorte de complémentarité, comme celle qui devrait exister lors de la gestion du baccalauréat, entre les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur.
C'est certain que si la Fédération gabonaise de football et la Ligue nationale de football professionnel s'étaient associées pour organiser, dans les règles de l'art, cette compétition qui permet aux clubs amateurs d'intégrer l'élite, des équipes comme Atangatier FC n'existerait pas en D2 professionnelle. Pour y accéder, un club doit avoir un minimum d'organisation en son sein : un siège, un encadrement administratif reconnu, un encadrement technique. Ainsi qu'un compte bancaire dans lequel la Linafp vire sa subvention. « A la Linafp, on ne donne pas les subventions au président ou au trésorier d'un club. Mais plutôt à l'association. A ce sujet, Atangatier FC, par exemple, était incapable de toucher, dans un passé récent, son chèque de 15 millions de subvention», nous a expliqué un membre influant de la Linafp.
MIKOLO-MIKOLO
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