Pour certains, une telle éventualité serait logique au vu de l'importance des problématiques abordées. Pour d'autres, elle ne serait que le reflet de fortes divergences au sein de certaines commissions.
LES délais du Dialogue politique seront-ils tenus ou non ? Face à la presse, hier, au stade d'Angondjé, le coprésident de l'opposition, Pierre-Claver Maganga Moussavou, et le co-rapporteur adjoint de la majorité, Éric Dodo Bounguendza, se sont montrés suffisamment clairs en répondant à cette question, arguant le fait que les problématiques soumises aux parties prenantes nécessitent de leur part une analyse méticuleuse, responsable et lucide, de manière à aboutir à des décisions consensuelles allant dans le sens de l'intérêt général. Et que, de ce point de vue, il ne serait pas anormal que les délais ne soient pas tenus.
Ce, d'autant plus que, a avancé le leader du Parti social démocrate (PSD), " dans ce genre de rencontres, le respect des délais présuppose un arrangement entre les parties. Ce qui n'est pas le cas en ce moment".
En réalité, selon de nombreux observateurs, la probabilité d'une prolongation des travaux était devenue évidente depuis plusieurs jours. D'autant que, selon eux, les plénières de compte-rendu des travaux en commissions, les lectures et autres adoptions des rapports des commissions n'ont pu avoir lieu aux dates fixées par le calendrier officiel.
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