Chômage, déficit et dette publics, solde de la balance des paiements, taux de croissance, création d'emplois, les chantiers du pilotage du Plan de relance économique étaient tellement urgents et sensibles que les plus grandes autorités n'ont pas pris le risque de confier le portefeuille de l'Economie à quelqu'un d'autres qu'à Régis Immongault.
Parmi les ministres reconduits aux commandes de leurs départements, il y a celui de l'Economie, Régis Immongault. Une reconduction qui n'étonne pas les observateurs avertis tant, malgré la crise qui frappe de plein fouet la zone Cémac, cet économiste a su tenir le gouvernail de l'économie nationale.
Ce maintien au portefeuille de l'Economie sonne aussi comme le poids de responsabilités futures qui attendent le ministre Immongault. Lequel doit faire décoller, dans les meilleurs délais et pour les trois prochaines années, le Plan de relance économique (PRE). Lequel met en exergue cinq chantiers prioritaires. Notamment : la réduction du déficit budgétaire à moins de 3%, conformément aux recommandations des chefs d'Etat à Yaoundé, le 23 décembre 2016 ; la réduction de la dette publique, pour la ramener à moins de 40 % du PIB ; la correction de la balance de paiements, de sorte que le solde devienne durablement positif.
I.M'B.
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