Les troupes s'effilochent à l'Union du peuple gabonais (UPG). Les départs des cadres semblent ne plus s'estomper.
QUE se passe-t-il à l'Union du peuple gabonais (UPG) ? En tout cas, depuis quelque temps, la sérénité ne semble plus être de mise au sein du parti dirigé par Mathieu Mboumba Nziengui. Tant de nombreux militants mettent ouvertement en cause son leadership, quand d'autres fustigent son ostracisme, ou préfèrent quitter le navire de peur de couler avec.
La démission, hier, des rangs de l'UPG, du secrétaire politique adjoint à la Communication au secrétariat exécutif, Jean-Corneille Mangoungou, vient mettre quelque part en lumière l'ampleur du mal qui ronge cette formation politique. D'autant plus que, au nombre de griefs formulés par ce journaliste de formation, pour justifier son départ, figurent notamment " le non respect des textes par la hiérarchie du parti, les menaces en tout genre proférées aux cadres ayant appartenu au cabinet du ministre délégué à la Culture, Jean-Olivier Koumba Mboumba, le manque de volonté des responsables à faire en sorte que l'UPG renaisse de ses cendres". Bref, a-t-il laissé entendre, " un ensemble de maux qui constituent non seulement un obstacle pour l'avenir du parti, mais aussi pour l'ensemble des cadres chargés de son animation au quotidien".
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