Ce mois de janvier 2018 est une période particulièrement chargée pour le public sportif gabonais. Vu que trois grosses compétitions sont organisées dans le même laps de temps.
La Tropicale Amissa Bongo, qui a débuté lundi dernier ; la 23e édition de la CAN de handball qui s'ouvre aujourd'hui et le championnat national de foot qui débute ce samedi. Derrière chacun de ces événements, l'État, en dépit des difficultés financières du moment, a consenti d'importants efforts pour assurer leur organisation.
En effectuant ce geste, alors que la situation économique est particulièrement difficile, le gouvernement gabonais voulait rappeler que le sport peut et doit être un vecteur de développement. A condition que les cyclistes, les handballeurs et les footballeurs jouent leur partition. En d'autres termes, de l'argent est sorti, il faut que les sportifs gabonais établissent des performances à la hauteur des moyens dégagés. C'est en tout cas le mal qu'on leur souhaite.
Après la première étape de la Tropicale, lundi dernier, le vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, a attiré l'attention des cyclistes sur ces attentes : " Il faut que les coureurs gabonais redoublent d'efforts. Quand je vois cette foule massée, cette jeunesse, je me dis que les plus hautes autorités du pays ont raison de s'investir dans la jeunesse."
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