A l'initiative de la maire de Libreville, une conférence-débat a été organisée à l'intention de la gent féminine de cette partie de la capitale.
LA journée internationale de la femme a eu une résonance particulière dans le 3e arrondissement de Libreville, où la maire de la capitale gabonaise, Rose Christiane Ossouka Raponda, a réuni les femmes de cette partie de la commune, dans son quartier général de La Peyrie. Objectif : les informer sur les droits de la femme dans une cité moderne.
La cérémonie a, notamment, vu la participation de Flore Mistoul, ancien membre du gouvernement, et de Sidonie Flore Ouwé, ancien procureur de Libreville et, par ailleurs, présidente de l'association '' Le salon de la femme''.
D'entrée, la magistrate conférencière a porté des critiques sur le thème retenu cette année par l'Organisation des Nations unies (ONU) : « Au Gabon, nous savons que les femmes ont des droits qui sont différents des autres pays. Si nous les avons, ce n'est pas parce que nous sommes allées dans la rue, mais parce que nous avons eu des grandes femmes au gouvernement, au Parlement et dans l'UFPDG, qui ont travaillé et fait entendre à ceux qui décident que les femmes ont besoin de tel ou tel droit », a-t-elle fièrement relevé.
Martelant que les Gabonaises ne sont pas des activistes, madame Ouwé a estimé que toutes les femmes doivent connaître leurs droits et pouvoir les exercer comme cela se doit.
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