La FAO et le Gabon s’engagent à concilier sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales et conservation de la faune sauvage au Gabon en expérimentant l’organisation d’une filière « viande de brousse ».
DANS le cadre des initiatives visant à promouvoir la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté au Gabon, le Coordonnateur du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Hélder Muteia, et le ministre des Eaux et Forêts, en charge de l’Environnement et du Développement durable, Jacques-Denis Tsanga, ont signé, le 18 juillet 2018, dans les locaux dudit ministère, un accord de coopération portant sur le projet intitulé : « Gestion durable de la faune sauvage pour l’amélioration des conditions de vie des populations locales ».
D’un montant approximatif de 3 500 000 dollars (environ 2 milliards de francs) couvrant une durée de cinq ans, ledit projet s’inscrit dans le cadre du programme global « Gestion durable de la faune », une initiative financée par la Commission européenne dans le cadre de la stratégie intra-ACP du 11e FED.
Pour la FAO, ce programme présente le double objectif de conserver la faune sauvage, les écosystèmes et les services qu’ils rendent, tout en améliorant les conditions de vie et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations qui dépendent de ces ressources pour leur bien-être.
MSM
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