Depuis plusieurs années, en raison de la faible production locale, les différents marchés de la ville de Tchibanga étaient approvisionnés en manioc depuis le Congo voisin. Mais depuis quelques semaines, avec la dynamique impulsée par les plus hautes autorités en matière d'agriculture, notamment à travers le programme Graine, la tendance s'est désormais inversée, a confirmé Théophile Ogandaga, P-dg de la Sotrader.
Les marchés de Tchibanga sont alimentés exclusivement en manioc issu des productions de la Sotrader", a-t-il confirmé vendredi dernier.Disposant de 69 d'hectares d'espace cultivé, pour 15 associations mobilisées, la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) enregistre, pour le premier semestre, une production d'environ 210 tonnes de manioc dans la province de la Nyanga.
La Sotrader ambitionne d'introduire dans le projet de nouvelles spéculations à cycle court telle que le taro et la banane. Elle se satisfait tout de même de la production de manioc dans le grand sud qui se rapproche des objectifs visés. Cette abondante production s'est fait ressentir sur le prix du manioc. En effet, de 300 francs le bâton de manioc, il est passé à 250 francs, au grand bonheur des populations.
GOM
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon économie
random pub
Articles associés
Les autorités de la Transition ont hérité du régime déchu d’une situation économique extrêmement fragile marquée par une dette abyssale qui représente aujourd’hui près de 70 % du PIB du pays.
Alors que les traditionnels organismes de financement internationaux ferment leurs vannes au Gabon en raison des incertitudes liées à la période de transition, comment trouver les moyens pour lance
Dans une lettre parvenue à notre Rédaction, la société britannique Aggreko, partenaire stratégique de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), vient d’annoncer qu’elle procédera au rétablisse
La plateforme Digitax tient déjà toutes ses promesses. En à peine 3 mois, elle vient d’enregistrer 258 milliards de francs de recettes fiscales.
La crise dans le secteur pétrolier, née des incompréhensions entre les responsables des entreprises et les employés, alimentés par les syndicats, dont l’Organisation nationale des employés du pétro
Après l’échec de plusieurs structures devant permettre l’accompagnement et l’éclosion financière des PME/MPI, les autorités de la Transition ont réfléchi à un nouveau modèle plus efficace et plus i
