• Joseph Benoît Mouity Nzamba : "Le Parti gabonais du progrès (PGP) constate que ce n'est pas la première fois que la Cour constitutionnelle s'arroge les droits qui sont ceux des législateurs
• Joseph Benoît Mouity Nzamba : "Le Parti gabonais du progrès (PGP) constate que ce n'est pas la première fois que la Cour constitutionnelle s'arroge les droits qui sont ceux des législateurs. C'est-à-dire, ceux de l'Assemblée nationale et du Sénat... Donc, je ne pense pas que ce soit de la responsabilité de la Cour constitutionnelle. Je ne veux pas être méchant, je serais tenté de dire que c'est la tour de Pise. Ils sont en train de mettre en place tout un ensemble de stratagèmes pour éviter de déclarer ce qui brouille dans tous les coins de la République, à savoir la vacance de pouvoir. Ou à défaut de ça, puisque nous ne sommes pas plus informés, qu'on nous dise régulièrement l'état de santé du chef de l'Etat. Cela peut rassurer les Gabonais."
• Guy Christian Mavioga : "Ce que les Gabonais doivent déjà retenir, c'est que Ali Bongo est vivant et que de ce fait, la question de la vacance du pouvoir n'a pas lieu d'être. Par ailleurs, nous sommes tous conscients qu'il a eu des soucis de santé, lesquels ne lui permettent pas d'être au pays présentement et peut-être pour quelques semaines encore. Malheureusement, nous n'avons pas prévu dans le dispositif de notre loi, la parade de l'intérim, en cas d'absence du président de la République pour des raisons plus ou moins éphémères. Ce qui fait qu'en ce moment, nous nous retrouvons face à une situation : celle de l'intérim si le président est malade, étant entendu que, comme nous tous, il peut arriver qu'il soit mal portant."
Propos recueillis par C.O & SM
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique