Certaines requêtes, sinon le plus grand nombre, traduisent l'attitude peu convenable des candidats ayant mordu la poussière aux dernières législatives. Sans faire preuve de fair-play, beaucoup tentent de s'accrocher à des maigres espoirs d'invalidation des victoires de leurs adversaires. Pour s'en convaincre, il suffit de voir les nombreux dossiers qui ont été rejetés, soit au moment de leur réception, soit après leur examen par les neuf juges constitutionnels.
L'OUVERTURE en fin de semaine dernière, des auditions relatives au contentieux électoral, a donné lieu à un constat sur le caractère séditieux de certains recours dont la démarche, inconsistante, trahit parfois la mauvaise foi des perdants des dernières législatives.
Certes, les frais jugés exorbitants, cinq cent mille francs pour le dépôt des dossiers de recours, ont découragé nombre de requérants, mais cela n'a guère empêché certains « vaincus » de vouloir coûte que coûte faire invalider l'élection de leurs challengers. D'ailleurs, dans les travées de la haute juridiction, il transpire que plusieurs dossiers « fantaisistes » ont atterri sur le bureau des juges. Entre les rejets sur le fond et les désistements, certains observateurs y voient la traduction du refus de la manifestation de la démocratie.
C'est certainement pour les raisons qui viennent d'être évoquées que certains partis politiques ont décidé de lever le pied. En ce sens, les requêtes introduites par les candidats des Sociaux démocrates gabonais (SDG) et Rassemblement volontaires (RV) ont été retirées par leurs présidents plutôt que par les candidats eux-mêmes.
J.O.
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique