L'Union
L'Union. Monsieur le secrétaire exécutif adjoint de l'Union nationale (UN), votre parti s'apprête à participer aux élections couplées Législatives et Locales. Les listes des candidatures publiées par le Centre gabonais des élections (CGE) ont suscité un volumineux contentieux auprès de la Cour constitutionnelle. Quel regard jetez-vous, de manière générale, sur l'organisation desdits scrutins ?Paul Marie Gondjout : Nous notons la tendance positive des Gabonais à faire valoir leurs droits en utilisant les instruments institutionnels et juridiques y relatifs. Cette tendance est contredite par la propension du pouvoir et de nombre de responsables politiques à s’affranchir parfois de cette règle en matière électorale, pour faire place à des arrangements politiciens d’arrière-garde qui ne garantissent ni la justice, ni l’équité et encore moins la transparence. C’est la raison pour laquelle il est impérieux que les institutions appelées à organiser et gérer les élections s’obligent à l’application de la règle de droit, seul gage pour protéger la démocratie. L'organisation des futures consultations aurait donc à gagner à observer cette règle.
D'aucuns considèrent que ces élections ont plusieurs enjeux, non seulement par rapport à la configuration de la prochaine Assemblée nationale, mais aussi pour la gestion des Conseils locaux. Comment appréciez-vous vos chances ?
- Les enjeux pour la coalition RHM-UN que nous formons, sont d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale afin de prendre les rênes du gouvernement et des collectivités locales, pour imposer une vision nouvelle de la gouvernance du Gabon et créer les conditions de l’alternance à la tête du pays. C’est le vœu de la grande majorité des Gabonais. Nos chances résident dans ce vœu-là.
Propos recueillis par
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon politique