FAUT-IL croire que le manque d’eau potable dans nos quartiers et autres pompes publiques serait consécutif à un acte délibéré de la part de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ? Non, rétorque l’entreprise. Selon elle, ces difficultés sont liées à la baisse progressive du niveau des rivières Mbè, Saza, Meba (nord de Ntoum) et Assango (sud de Ntoum) qui alimentent la Nzémé, principale source de la station de production de Ntoum.
Ces perturbations, observées depuis quelques jours dans la distribution en eau potable dans le Grand Libreville et qui privent de nombreux ménages du précieux liquide, préoccupent au plus haut point la SEEG. "Pour pallier la réduction significative de la ressource en eau, la SEEG met en place une opération de distribution d’eau potable dans les quartiers impactés. Les équipes techniques procèdent à des manœuvres de vannes sur le réseau de distribution d’eau potable afin d’alimenter les zones impactées de façon alternée", a-t-elle expliqué dans un communiqué.
De plus, soucieuse de faire un partage équitable en eau potable, "la SEEG invite la population à signaler toutes fuites constatées sur les voies publiques, bornes-fontaines publiques au numéro vert gratuit 8 586 ‘’Allô Fuites", précise le communiqué.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon