LA province du septentrion et de façon générale, la Nation entière est endeuillée. Jusque-là souffrant, François Engongha Owono, sénateur de la commune d'Oyem, a finalement été emporté par la faucheuse, le week-end écoulé. Il est décédé dans la capitale française dès suite d'une affection médicale à l'âge de soixante-dix-huit (78) ans. Le défunt qui était en passe de devenir octogénaire aura eu vie carrière professionnelle et politique bien remplie. Le disparu fut promu en janvier 2003, ministre délégué auprès du ministre de l'Économie forestière, des Eaux, de la Pêche, chargé de la Protection de la nature. L'année suivante, il monte en grade et occupe le portefeuille de l'Éducation nationale.
Deux ans plus tard, il sort du gouvernement et chapeaute le Conseil national de la communication (CNC) jusqu'en janvier 2009. Le 14 août de la même année, il réintègre le gouvernement en qualité de ministre d'État, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Prévoyance sociale et des Relations sociales. À noter qu'il a également occupé les fonctions de secrétaire général de la présidence de la République et de président du Conseil d'administration de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l'État (CPPF). Outre sa trajectoire administrative, le disparu était également très actif dans le milieu politique.
Toute sa vie, il aura milité au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). À ce propos, il obtint la confiance des siens. D'où son élection en qualité de sénateur du département du Woleu de la commune d'Oyem. Un poste qu'il occupait jusqu'à son dernier souffle. "Eboué", comme on l'appelait affectueusement, laisse derrière lui une grande progéniture et une famille politique inconsolable. Nul doute qu'avant d'être conduit à sa dernière demeure, il recevra les hommages de la Nation gabonaise, certainement au Palais Omar Bongo, sis au Boulevard triomphal. Pour l'heure le programme des obsèques n'est pas encore connu.
Y.F.I
Libreville/Gabon
random pub
Articles associés
La dénomination Comité pour la transition et la restauration des institutions adoptée par les Forces de défense et sécurité (FDS), qui ont pris le pouvoir à l'aube du 30 août 2023, ne laissait guèr
Incarcérés depuis le mois d'octobre 2023, après le "Coup de libération" du 30 août, Sylvia Bongo Ondimba, l'ex-première dame du Gabon, son fils Noureddin et plusieurs membres de ce qu'on appelait à
Déposé par l'armée dans la nuit du 29 au 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba a, pour des raisons, semble-t-il de sécurité, a été "confiné", aux premières heures du "Coup de la libération", à sa résiden
Isolé, traité de putschiste au lendemain du coup de force du 30 août 2023, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema fait désormais partie des dirigeants fréquentables.
On est sûr d'une chose : personne ne peut prétendre avoir déjà vécu un tel évènement.
À quelques jours de la célébration de la première année de l'avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina,
