Depuis mardi dernier , un jeune homme assis en face du palais du Sénat attire le regard des passants sur le boulevard Triomphal à Libreville.
A première vue, l'on peut l'assimiler à un de ces innombrables malades mentaux qui errent à travers la ville. La banderole derrière lui contredit cette impression : « lutte contre le chômage », « grève de la faim », « lutte contre la précarité », « un jeune égal un emploi stable », peut-on lire.
Brice Boussamba, c'est son nom, 29 ans, se dit diplômé de l'ISTI de Port-Gentil. Il a décidé d'entamer une grève de la faim devant le siège de Gabon Télévisions pour protester contre les injustices que subiraient les jeunes quant à leur employabilité. "Trouver un emploi devient plus compliqué. Les sociétés ferment les portes et n'emploient plus. J'ai donc décidé de ne plus aller déposer les dossiers partout comme je l'ai fait jusque-là. Je suis venu m’asseoir ici en face du Sénat pour demander aux gouvernants de trouver une solution. Nous sommes nombreux dans cette situation. Je ne compte pas partir d'ici avant qu'une solution soit trouvée », a-t-il confié à "L'Union", adossé aux grilles de la Maison Georges-Rawiri, siège, de Gabon Télévisions, juste en face du palais du Sénat gabonais.
Hier encore il était toujours là à attendre.
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