De retour d'une campagne africaine couronnée par l'or, au Maroc, le taekwondoïste gabonais a percé l'abcès en dénonçant le peu d'intérêt qui lui est accordé depuis deux ans par les instances compétentes. Dans la même situation, l'athlète Ruddy Zang Milama. Ce qui est gênant et incompréhensible, quand on sait que le chef de l'Etat avait décidé de mettre à la disposition une subvention pour les accompagner dans la quête de performances.
Cette instance n'a plus de bureau depuis 2017, suite à l'annulation de l'élection de Me Davy Mbembo Mouandza comme président, par les instances internationales, qui avaient décelé un certain nombre d'irrégularités tout au long du processus électoral. La gestion de cette discipline au niveau national a été confiée à un Comité de normalisation, dirigé par Samuel Nze, ancien président de cette même fédération.
L'athlète s'est indigné de cette situation: «La Fédération gabonaise de taekwondo n'existe pas. Il y a deux camps. Or, pour prendre part aux compétitions sur la scène internationale, c'est la fédération qui doit inscrire les athlètes. Ce qui n'est pas le cas.»
Anthony Obame indique que le dossier y relatif n'a jamais trouvé de solution depuis 2016. Donc depuis deux ans. Maximin Obame, manager de l'athlète, assure que la Fédération et l'agent comptable du ministère des Sports ont été contactés à cet effet. Mais rien n'a été fait. Une information d'ailleurs confirmée par des personnes en service dans ces deux administrations.
Heureusement, comm... Guy-Romuald MABICKA
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