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Politique

Référendum : Maganga Mousavou opposé au “retour de la Constitution de 1991”

Référendum : Maganga Mousavou opposé au “retour de la Constitution de 1991”

Récemment invité par nos confrères d’Afrik visions médias, Pierre-Claver Maganga Moussavou, président du Parti social démocrate (PSD), a livré son sentiment sur la Constitution en gestation.

"Ceux qui appellent au retour de la Constitution de 1991 sont des nullards", a-t-il sèchement asséné. Arguant que cette Loi fondamentale porte en elle les germes de l'exclusion.

Car, ajoute-t-il, portée sur les fonts baptismaux par des politiques d'alors excluant la jeunesse, singulièrement le courant dit des “Rénovateurs” au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Il en veut pour preuve la limitation d'âge (Ndlr : à 35 ans) imposée pour figurer dans le gouvernement de l'époque.

Une Constitution, rappelle-t-il, ayant été balayée d'un revers de la main, trois ans plus tard. Au profit de la Constitution de 1994, acceptée de tous via le référendum de l'année suivante.

 

S'agissant de la nouvelle “mère des lois” en cours d'élaboration, il fustige son caractère illégitime.Non sans arguer que six cent personnes  les participants du récent Dialogue national inclusif (DNI), selon lui, briefés d'avance ne peuvent pas décider pour l'ensemble des Gabonais.

Pis, l'ancien vice-président de la République sous le président Ali Bongo Ondimba s'offusque de certaines recommandations. Singulièrement celle relative à la limitation d'âge à 70 ans pour briguer la magistrature suprême ; ainsi que la clause interdisant aux bi-nationaux ou ceux ayant pour épouse une étrangère de se présenter à une élection présidentielle... Autant de raisons suscitant son courroux, difficilement dissimulable.

 

C'est pourquoi il demande à l'Assemblée constituante de revoir cette copie. Le cas échéant, le président du PSD fera campagne pour le non au référendum, prévient-il. Égal à lui même, Pierre-Claver Maganga Moussavou vient une nouvelle fois de donner un coup de pied dans la fourmilière.

 

Yannick Franz IGOHO

Libreville/Gabon

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