L'ONU, par le biais de son Bureau dans la région d'Afrique centrale (UNOCA), organise depuis hier une réunion sur les élections et la stabilité en Afrique centrale. L'occasion pour le chef de l'UNOCA, Abdoulaye Bathily, d'émettre des inquiétudes sur la situation au Burundi.
Durant deux jours, à Libreville, les spécialistes de l'UNOCA débattent sur les questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique centrale. Les processus électoraux et leurs enjeux au plan socio-économique seront au centre des débats. Dans son discours d'ouverture, Abdoulaye Bathily a déclaré que " la modification de la constitution au Burundi devrait faire l'objet d'une concertation de l'ensemble des acteurs politiques et de la société civile ". Pour lui, les manœuvres orchestrées par les autorités pour imposer un troisième mandat sont de nature à torpiller les Accords de paix d'Arusha. Lesquels sont « un excellent instrument pour les dirigeants et le peuple burundais afin de consolider la paix et ouvrir la voie à des élections paisibles, libres et crédibles ».
Au terme de la première journée, la situation en République de Centrafrique a également été abordée. Le représentant l'ONU à Bangui, Boubacar Gaye, s'est dit optimiste quant aux efforts de paix déployés par les parties prenantes du pays.
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