La plateforme dénommée "l'Appel d'Angondjé" semble avoir décidé de donner de la voix sur tout ce qui touche aux conclusions Dialogue national inclusif (DNI) organisé au mois d'avril dernier. En une semaine, ces responsables ont effectué deux sorties.
La dernière en date s'est déroulée vendredi dernier. Et elle a essentiellement porté sur la révision de la loi portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République gabonaise, objet d'un projet de loi actuellement sur la table de l'Assemblée nationale de la Transition.
Par la voix de son Porte-parole, Joachim Mbatchi Pambou, cette plateforme a exprimé "son étonnement sur l'urgence et l'empressement affichés par le ministre de l'Intérieur de la Transition à faire voter une loi alors que le prochain référendum a pour objectif l'établissement d'un nouveau contrat social".
Et de s'interroger : "Comment comprendre que pour une élection référendaire, on soit amené à commettre l'inceste démocratique. Comment peut-on penser organiser une élection sans associer la classe politique ?".
Selon "l'Appel d'Angondjé", le projet de loi y relatif, adopté en Conseil des ministres ne doit pas prospérer. Mbatchi Pambou et les siens estiment que "le processus d'organisation des élections référendaires en cours doit s'arrêter, car il ne repose sur aucun fondement juridique. Il est plutôt l'affirmation des mêmes méthodes décriées par le communiqué N° 001 du CTRI".
Et de poursuivre : "Sinon que ferons-nous si le Non l'emportait au prochaiun référendum ?" Comme lors de leur avant-dernière sortie, les membres de "l'Appel d'Angondjé" ont invité le chef de l'État à recevoir la classe politique "par groupes pour convenir des modalités de mise en œuvre des mesures électorales qui satisfont la démocratie".
Non sans affirmer que : "Le ministère de l'Intérieur ne devrait pas organiser les élections. Il met en place des instruments permettant une organisation saine des élections (...)".
O'N.
Libreville/Gabon