Pour une meilleure préservation de la santé des consommateurs de la capitale gabonaise contre les risques d'exposition aux denrées avariées, les autorités municipales ont lancé dernièrement une opération ayant abouti à la mise hors des circuits commerciaux de plus de 300 produits.
Par la même occasion, des commerçants présumés véreux – qui accusent plutôt les grossistes qui les approvisionnent –, ont été présentés au parquet de Libreville.
Ainsi, ont été retirés des rayons, boîtes de lait non sucré, tomates, biscuits, jus gazeux, couches pour nouveau-nés et autres produits cosmétiques. Cependant, ce genre d'action devrait être élargi aux marchés dits par terre, qui inondent la plupart des villes du Gabon. Il s'agit d'espaces commerciaux présentant des problèmes d'hygiène.
Le marché de Mont-Bouët, le plus grand du pays, est un cas préoccupant. Et pour cause, les Librevillois, entre autres, effectuent leurs courses sur cet espace où certains aliments sont écoulés dans des conditions parfois répugnantes. Que ce soit des légumes, du poisson ou des fruits, de nombreuses denrées sont exposées à même le sol, à proximité des tas de déchets. Quant à la viande proposée à la clientèle, sa conservation laisse à désirer.
Du pain sur la planche donc, pour les autorités municipales et toutes les administrations opérant dans le domaine de la sécurité alimentaire, qui doivent davantage faire montre de rigueur.
Styve Claudel ONDO MINKO
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