"Tout dommage causé à autrui doit être réparé... C’est sur cette base que j’invite ceux et celles qui ont des préjudices financiers justifiables consécutifs à ses coupures à se retourner contre la SEEG (et son assureur de Responsabilité Civile) pour la réparation de leur préjudice. La SEEG a un service juridique qui devra se rendre utile en cette période de délestage".
Ce post sur Meta pourrait être la meilleure publication depuis la crise qui accable les clients de Dame SEEG. En effet, la société d'énergie et d'eau du Gabon ne cesse de s'illustrer par des délestages intempestifs depuis le début de la crise qui l'oppose à son partenaire Aggreko. Faute de paiement de sa dette, la société britannique a menacé son client de désactiver la centrale qui permet à la SEEG d'alimenter Libreville en électricité.
La conséquence de ce litige est claire : les clients vivent des coupures d’électricité d’une durée de 3 à 8 heures, voire davantage, par secteur. Aucune zone n'est épargnée. Institutions, banques, commerces, tout le monde subit la crise SEEG/ Aggreko.
Si au début, une seule coupure suffisait, aujourd'hui les abonnés de dame SEEG subissent au moins deux coupures. Au grand désarroi des opérateurs économiques et des citoyens, excédés.
Un tour rapide sur la toile suffit pour lire l'exaspération des consommateurs dont les appareils électroménagers sont endommagés et n'attendent que le dénouement de cette crise :
"Si mon réfrigérateur se détériore avec les va-et-vient du courant là, je vais déposer ça dans la cour du siège de la SEEG, sans rien dire" ; "L’économie de tout un pays au ralenti à cause de la SEE G. Le ministre de l'Énergie doit trouver des voies et moyens pour régler ce souci car nos enfants vont commencer les cours dans peu de temps" ; "Hier j'ai chassé un élément de la SEEG qui tentait de vérifier je ne sais quoi sur mon compteur. Je lui ai demandé d'aller d'abord régler ses problèmes avec Aggreko".
Rudy HOMBENET ANVINGUI
Libreville/Gabon