Le président de l'Assemblée des États parties au traité fondateur de la CPI a appelé lundi à " trouver un consensus" avec les États africains critiques. Il souligne que le retrait annoncé par l'Afrique du Sud et le Burundi ne serait effectif que dans un an (selon l'AFP).
" Aujourd'hui plus que jamais, il y a un gigantesque besoin de justice universelle ", a déclaré le président de l'Assemblée des États, fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), Sidiki Kaba, évoquant " les tragédies qui se déroulent sous nos yeux ".
" C'est dans un délai d'un an que le retrait devient effectif ", a relevé devant la presse à Dakar M. Kaba, par ailleurs ministre sénégalais de la Justice, au sujet des décisions en ce sens annoncées la semaine dernière par l'Afrique du Sud et le Burundi. " Il faut saisir cette opportunité pour engager un dialogue avec les États qui voudraient quitter la CPI. Pour cela, il faut écouter leurs appréhensions, leurs récriminations, leurs critiques ".
M. Kaba a exhorté ces pays à " donner une chance au dialogue, à la négociation ", estimant que la prochaine assemblée générale, du 16 au 25 novembre à La Haye, pourrait permettre de " trouver un consensus dynamique ".
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