Le Comité national olympique du Gabon (CNOG), déjà à pied d'œuvre depuis lundi passé, a été chargé de mener à bien les réformes devant stabiliser cette discipline et ramener le calme au sein de la fédération. Il s'est donné six mois pour y parvenir.
AHMED Fouly, vice-président de World taekwondo et président de la Confédération africaine de taekwondo, a annoncé, le 26 novembre dernier, qu'il mettait un terme à la mission de Samuel Nze comme président du Comité de normalisation de la Fédération gabonaise de taekwondo. Dans un bref courrier, ce responsable de la fédération mondiale a indiqué qu'il revenait au Comité national olympique du Gabon (CNOG) de réaliser désormais un plan d'actions détaillé. Aux fins de stabiliser la situation de la fédération concernée et de résoudre la crise actuelle. Le CNOG s'est donné six mois pour réaliser ce travail.
« C'est une mission extrêmement sensible, car il est question de remettre une fédération sur les rails. Surtout que les textes qui la régissent sont complètement caducs. Ce sont les maux qui ont miné cette entité fédérale. Il faut détendre l'atmosphère, redéfinir le collège électoral, vérifier la viabilité des clubs, concevoir une base qui permettra la relance des activités», a indiqué hier Léon-Louis Folquet, président du Comité national olympique du Gabon.
Dès l'annonce de cette transmission de dossier, le CNOG s'est mis au travail. Dans la continuité de son nouveau mandat, il envisage la tenue prochaine d'une réunion qui devrait déboucher sur la composition d'une commission ad hoc.
Serge A. MOUSSADJI
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