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Provinces

Tchibanga : les “taximen” n'en peuvent plus des contrôles abusifs

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Pour dénoncer haut et fort les “contrôles abusifs” dont ils sont la cible dans la commune de Tchibanga, le collectif des chauffeurs de taxis s’est donné rendez-vous hier, à la place dite des fêtes, également appelée place de l'indépendance.

Ils n'en peuvent plus des rackets qu'ils affirment subir, à longueur de journés, de la part des éléments de la gendarmerie et de la police régulièrement présents aux différents postes de contrôle disséminés dans la ville.

Au quartier Mavoundi, dans le 2e arrondissement, trois “check-points” sont visibles sur une petite distance d'à peine 1,5 km.

Selon le président dudit collectif, Arsène Nzamba, “la situation devient insupportable avec l'abus des contrôles qui sont opérés de jour comme de nuit dans la ville de Tchibanga.

Les taximen sont victimes d'arnaque pendant leurs interpellations. Au lieu de leur demander de présenter les documents afférents à la conduite, on leur exige de saluer le képi, infraction ou pas, et pour cela il faut verser 1 000 francs, 6 000 francs voire plus”, déplore-t-il.

Ne pouvant plus supporter indéfiniment ce “harcèlement”, ils ont alors décidé, hier, à l'unanimité, pour se faire entendre, de garer leurs taxis.

La condition pour reprendre toute activité était d'être reçus par la hiérarchie locale de la gendarmerie et de la police. Malgré les menaces proférées par certains agents.

Hier, il était donc quasiment impossible de voir un taxi en circulation dans le périmètre urbain de Tchibanga. Ses habitants avaient donc le choix entre marcher ou rester à la maison.

 

MIHINDOU MIHINDOU

Tchibanga/Gabon

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