DEVANT la presse nationale et internationale, le sélectionneur national Thierry Mouyouma a fait sa première sortie médiatique au siège de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) ce mardi matin. Face à plus d’une dizaine d’organes de presse, il s’agissait de faire un bilan-étape au lendemain des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Dans cette logique, le successeur de Patrice Neveu a passé en revue les sujets abordés par les journalistes. De la reprise des championnats nationaux de football, aux cas Pierre Emerick Aubameyang, Didier Ibrahim Ndong, Aaron Boupendza, à sa signature de contrat en l’absence de la Fegafoot en passant par ses objectifs, Thierry Mouyouma n’est pas passé par Quatre Chemins pour dire ses vérités. S’il s’est dit satisfait de ses deux premières sorties face au Keyna et au Burundi, il en appelle à la reprise des compétitions domestiques.
« J’en appelle de tous mes vœux à la reprise des championnats nationaux de D1 et D2, car cela nous permettra une meilleure détection des talents. L’absence de championnats nous oblige à nous tourner vers l’extérieur. Pour être performant, il faut avoir un vivier locale dans notre équipe », a-t-il expliqué.
Pour sa première sortie médiatique après la signature de son contrat, le nouveau sélectionneur a rappelé à qui voulait l’entendre que « la sélection nationale n’est fermée à personne. Sauf que pour y accéder il faut respecter les conditions. Quand on vient en sélection nationale on se doit de se plier aux règles, car nous sommes des ambassadeurs. PEA et Boupendza sont des joueurs de grande qualité, et comme nous le disons pour jouer être appelé il faut de la rigueur. Concernant Didier Ibrahim, j’ai vu comme tout le monde ce qui s’est dit sur les réseaux sociaux, mais je n’ai pas reçu de document officiel de sa part signifiant qu’il ne souhaite plus être convoqué ».
H.N.M
Owendo/Gabon