Les militants de la capitale économique avaient des plaintes à formuler. Le secrétaire général adjoint du Centre des libéraux réformateurs (CLR) est venu les entendre.
La rencontre était improvisée, mais elle répondait à une urgence. A savoir de dissiper quelques malentendus qui empoisonnent la vie des responsables locaux. La première revendication tenait au fait que les militants se sentent désormais oubliés par la hiérarchie du Cabaret des Artistes, siège du CLR. Pour ces membres, l'absence d'assistance pose problème, d'autant que l'alliance avec le PDG n'a pas porté les fruits escomptés. Aujourd'hui, le gros des militants ne cotisent pas... faute d'emplois. Et ce sont ces emplois même que les locaux du CLR espéraient. A leurs yeux, le PDG n'a pas respecté ses promesses de soutien au CLR.
Attentif et réceptif, Sickout-Inguendja a promis de transmettre tout cela à Boniface Assélé, président du parti. Il a demandé à tous de ne pas sombrer dans le découragement. La politique est une course de fond parsemée d'obstacles. Et d'espérer que Franck da Costa va savoir "doper" le moral de ses troupes.
Christian KOUIGA
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