LORS de la cérémonie de remise du Prix Agathe-Okumba d’Okwatsegue 2022, la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, a livré un plaidoyer sur l’urgence pour les responsables de l’école gabonaise à agir davantage avec plus de pragmatisme.
Dressant un tableau sombre de l’école gabonaise ces derniers mois, marqué par des scènes de violence, la First Lady a eu des mots forts.
"Les écoles gabonaises et leurs environs ne sont pas des espaces sécuritaires et d’épanouissement pour nos enfants. On y relève diverses manifestations de violence, qu’elles soient de nature sexuelle, verbale, physique, psychologique ou économique. Ces violences sont la source d’innombrables inégalités qui risquent de mettre en péril l’avenir de nos enfants, et particulièrement celui des jeunes filles", a-t-elle déclaré.
Face à la montée en puissance des violences en milieu scolaire, Sylvia Bongo Ondimba pense qu'il faut "réfléchir plus profondément à la prise en charge de ces jeunes auteurs de violence. En donnant la primauté aux mesures éducatives. En mettant en place un accompagnement psychologique, des lieux d’éducation spécialisée et surveillée. En manifestant une ambition sociale et politique, qui positionnerait la jeunesse comme porteuse d’avenir".
Répondant aux préoccupations de Sylvia Bongo Ondimba, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a annoncé que "des équipes travaillent actuellement sur l’élaboration d’un guide de lutte contre les violences en milieu scolaire".
HNM
Libreville/Gabon