L’intelligence, caractère spécifique aux esprits éveillés, offre la capacité, de même que le bon sens, de savoir ce qui est, de ce qui a été.
Dans ce jeu de logique, le changement de régime, qui a été opéré à la tête de notre pays le 30 août 2023, grâce au "Coup de libération" perpétré par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a apporté un souffle nouveau, parfaitement vérifiable.
En effet, à travers divers faits et autres témoignages, et en parcourant les principales artères du Grand Libreville et de l’hinterland, il ne fait aucun doute que plus rien n’est comme avant.
S’il y a lieu, de prime abord, de préciser que la révolution des mentalité n’a pas été au premier ordre du changement, les édifices publics, la restauration de la dignité des Gabonais et Gabonaises, à travers le paiement des pensions retraites, l’attribution des bourses scolaires, pour ne citer que ces cas, ont figuré au nombre des grands chantiers du nouveau régime.
Habituées aux embouteillages à n'en plus finir aux heures de pointe, aux bâtiments administratifs sans eau, ni éclat, à la gabegie des finances de l'État par les anciens puissants directeurs généraux et autres décideurs, les populations ont pu se rendre compte qu'en un an, la vapeur s'est inversée.
Désormais, avec le CTRI, il faudra composer avec le respect des horaires dans les administrations, la levée du drapeau et le chant de l'hymne national dans les établissements, et même, se réhabituer à rouler sur des routes en béton.
Les mouvements d'humeur, à n'en plus finir, dans le secteur de l'éducation, des régies financières, ont quasiment disparu.
Le CTRI, avec ses solutions miracles, a réussi à rétablir la justice sociale. Même son de cloche pour le foncier et l'entrepreneuriat, qui ont été au cœur del'action du chef de l'État, depuis sa prise de pouvoir.
Concrètement, un an après, la face du Gabon se présente autrement, avec un aspect plus reluisant pour les années à venir.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon