La nouvelle du décès de Herman Tsinga, joueur d'Akanda FC, a plongé le monde du football en particulier, et le sport gabonais de manière générale, dans une profonde affliction.
Un décès de plus, pourrait-on dire, qui vient endeuiller un National-Foot qui n'est qu'à sa 2e journée. Le plus déplorable dans cette affaire, c'est l'attitude de ceux qui gèrent cette compétition d'élite au niveau de la Ligue nationale de football professionnel (Linafp).
A notre avis, on aurait dû reporter ce match contre Missile FC, et même cette deuxième journée. On nous dira peut-être que certaines équipes avaient déjà effectué le transport ou des dépenses. Et puis quoi encore ? Il s'agit manifestement ici d'un cas de force majeure. Un drame. Qui doit amener les uns et les autres à agir promptement, car il s'agit, encore une fois, de la mort d'un joueur, d'un être humain, sur le terrain.
On ne comprend pas que la Linafp ait autorisé la poursuite de la compétition, alors qu'elle a un cadavre sur les bras. Faire comme si rien ne s'était passé dénote, à notre avis, d'un certain cynisme. La vie des joueurs du National-Foot ne vaut-elle pas un sacrifice, un temps de compassion, un arrêt ?
Le football est un jeu agréable, mais il y a des moments où, malheureusement, des drames surviennent, comme justement avec le décès de ce jeune joueur d'Akanda FC. A ce moment-là, il devient amer et il vaut mieux tout arrêter, aussi bien pour compatir au sort de la victime, que pour montrer que le jeu, le football, n'est pas au dessus de la vie…
J. NGOM’ANGO
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