Les compagnies nationales et internationale qui se sont succédé sur les planches de l'Institut français, du 8 au 11 avril dernier, ont exprimé ce vœu. Le plus important, selon elles, est que les professionnels s'investissent les premiers dans cette démarche visant à redynamiser le secteur théâtral au Gabon.
OUVERTE le 8 avril dernier à l'Institut français, la semaine du théâtre s'est achevée, samedi soir, au même endroit, avec l'engagement partagé de redonner à l'art dramatique au Gabon ses lettres de noblesse. A la recherche d'une visibilité ces dernières années, le théâtre national n'a cessé de se frayer son propre chemin, en dépit de fortunes diverses. C'est dire que la question de son réveil se posait naturellement, dans un contexte où le patrimoine immatériel mérite d'être de plus en plus valorisé.
Ainsi, professionnels, sympathisants et amoureux du théâtre se sont accordés sur la nécessité de donner un nouveau souffle à cet art, en perte de vitesse.
Pour meubler le programme de cette semaine, cinq compagnies, dont quatre gabonaises et une française se sont donné rendez-vous à l'Institut français pour, chacune d'entre elles, proposer au public le fruit du travail de leur "laboratoire".
F.S.L.
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