Aboutissement de nombreuses concertations et consultations entre le gouvernement et les partenaires sociaux, la plénière tripartite (gouvernement – employeurs - travailleurs) sur le nouveau Code du travail, qui s'ouvre ce matin à Libreville, revêt un intérêt capital.
Cette plénière est l'aboutissement de nombreuses concertations et consultations entre le gouvernement et les partenaires sociaux et intervient après quelques actions majeures dont la grève générale limitée ayant perturbé des activités dans nombre d'entreprises, notamment à la SEEG, Comilog, Setrag, etc., et dans le secteur pétrolier.
Afin de parvenir à une harmonie dans les positions, le Premier ministre, Julien Nkoghe-Bekalé, avait donc réuni le 27 janvier dernier les organisations syndicales signataires du préavis de grève dans le cadre du dialogue social sur le projet du Code du travail querellé.
Une rencontre précédée de nombreux échanges entre la ministre de l'Emploi et du Travail, chargé du Dialogue social, Madeleine Berre, et les confédérations syndicales. Des points de frictions sur ce document sont nombreux et portent essentiellement sur la remise en cause " du principe de la conservation des droits acquis et de la stabilité de l'emploi", selon les représentants des travailleurs. Ce qui a fait monter d'un cran la tension entre les confédérations syndicales et le gouvernement, les premières estimant que ce projet du nouveau Code du travail faisait "trop la part belle aux employeurs" et "va asservir les employés ".
E. NDONG-ASSEKO
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