Samedi soir, au stade de Nzeng-Ayong, clôture en beauté de la Fête nationale de la jeunesse. Sur le podium, musique bien sûr, slam et humour. On en redemande.
Plus d'une vingtaine d'artistes locaux ont donc mélangé les styles. A commencer par le hip-hop qui avait délégué toute la crème librevilloise. Un bonheur pour le public, conquis par le professionnalisme des compagnies. Au menu des festivités, entre autres, Scorpions, No Comment et Nö Fear, la maîtrise vocale du groupe La Coch, la verve du rappeur Lagaf, les danses rituelles du groupe Mouyanga ou encore l'humour de Manitou et de son équipe. Plus de trois heures où chacun trouvera son bonheur. Parmi ces plaisirs d'un soir, on aura noté le passage de Laurianne Ekondo, laquelle n'a rien perdu de la communion qu'elle sait établir avec le public. la "Princesse du Tandima" a exécuté deux titres pour cette occasion : " Ikeke" (" Je reviens" en langue Benga) et " Ondjengue", le tube à succès de son deuxième opus " Ebota", sorti en 2007, après " Wotchende" en 2005.
Quand à plus de minuit, les lumières se sont éteintes, il y en avait beaucoup qui aurait souhaité que la fête ne s'achève si tôt. C'est promis "on reviendra", comme l'a chaleureusement chanté l'un des interprètes.
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