Si le mot d'ordre de grève est plus ou moins suivi dans les administrations concernées, plusieurs agents présents à leurs postes, hier, ont laissé entendre qu'ils pourraient rejoindre, eux aussi, le mouvement dans les prochains jours.
ALORS que les deux regroupements syndicaux des régies financières et administrations assimilées (Intersyndicale et Fesyrefaa) ont décrété des grèves, lundi et mercredi derniers, une tournée dans leurs différentes administrations, hier matin, a permis de se rendre compte que l'activité y était partiellement perturbée. Chez certains, bien plus que chez d'autres.
A la direction générale des impôts par exemple, l'on a constaté une faible présence des travailleurs à leurs postes. Plusieurs parmi les présents ont évoqué l'argument du service minimum. Au ministère du Budget, l'ambiance était beaucoup plus au travail. Les usagers allaient et venaient, « sans se rendre compte d'une quelconque perturbation ».
Mais très vite, un groupe de travailleurs a tombé le masque : « Ici, les agents sont presque tous dans les bureaux, mais... personne n'est content. » Ils faisaient ainsi allusion aux primes qu'ils avaient perçues, le 10 novembre dernier, et dont le caractère jugé dérisoire semble les avoir à nouveau précipités dans la grève.
Et les agents de poursuivre : « Ce qui est sûr, c'est que ça va dégénérer si rien n'est fait pour arranger cela. Les gens vont de plus en plus se rendre au piquet de grève. »
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