EN 2022, le gouvernement table sur une croissance économique se situant à 2,4% contre 1,5% l'année dernière. Soit une hausse de 0,9%.
Vendredi dernier, la ministre du Budget et des Comptes publics, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, et l'Association professionnelle des établissements de crédits (Apec) ont échangé sur cette perspective.
Un objectif réalisable à tous points de vue, selon la membre du gouvernement qui se fonde sur des signaux forts et encourageants, grâce notamment aux prix du pétrole plus rémunérateurs. Aussi, a-t-elle traduit la volonté de ce pan de l'Exécutif de voir l'Apec contribuer davantage au financement de l'économie, dans un esprit d'approfondissement du dialogue public-privé.
"Ce dialogue est indispensable, notamment avec le secteur bancaire dont le rôle est déterminant dans l'atteinte des objectifs de la stratégie gouvernementale visant à rendre plus forte et plus résiliente la croissance économique, dans un cadre qui promeut le secteur privé", a estimé Mme Ekiri Mounombi Oyouomi. Laquelle a dit, par rapport aux prévisions du gouvernement, compter sur cette organisation présidée par Loukoumanou Waidi, directeur général de BGFI Gabon.
"L'accompagnent des banques est plus que souhaité dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de désendettement de l'État et de la restructuration des établissements publics", a insisté la ministre du Budget et des Comptes publics. Non sans recueillir les attentes de l'Apec.
La situation économique gabonaise est donc restée difficile en 2022, du fait de la crise sanitaire mondiale. La croissance n'a pas rebondi, en dépit de la hausse observée des cours de l'or noir, entre autres.
Cette année, les prévisions économiques demeurent conditionnées à l'évolution de la pandémie, tant à l'échelle mondiale que nationale. Elles devraient aller toutefois en s'améliorant, en raison des perspectives favorables des cours du pétrole. Les prix de l'or noir devraient se situer entre 65 et 100 dollars, selon les prévisions mondiales.
Par G.R.M
Économie