QUEL contenu devrait avoir le prochain congrès du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) ? Et quel serait son format au sortir de ces importantes assises ? Les cadres de la communauté musulmane du Gabon sont actuellement à pied d'œuvre pour des contributions enrichissantes qui seront débattues tout au long de ces travaux. À l'invitation du président par intérim du CSAIG, l'imam Rachid Mbadinga, une importante réunion s'est tenue à cet effet le 17 octobre 2023 au cours de laquelle il est convenu d'élaborer les thématiques majeures sur lesquelles pourra s'articuler le dit Congrès. " Je souhaite que des avis, des suggestions, des propositions, des conseils portant sur le fonctionnement de notre communauté soient faits en vue du prochain congrès ", a-t-il dit en substance.
La situation actuelle de la communauté depuis qu'une frange de fidèles s’est autoproclamée " dirigeants du CSAIG " n'a pas échappé à ce tour de table. Il est vrai que des " pas ont été accomplis " dans ce sens dont on ne peut pas pour le moment réaliser l'impact. Étant donné que " le respect de la Charte qui régit la communauté " est un critère non négociable, il devient urgent d'infirmer l'illégalité constatée pour œuvrer dans une direction constructive.
Le conseiller spécial du raïs devait revenir sur le retrait du président sortant, l'imam Ismaël Oceni Ossa qui, à travers une correspondance lue devant l'assemblée générale spéciale quelques jours plus tôt, a décidé de se retirer de la direction de la communauté, mais qu'il continuerait à apporter son effort, s'il venait à être sollicité, dans son bon fonctionnement. Il restait alors le problème de l'indisponibilité du raïs qu'une délégation devrait rencontrer très prochainement afin de recueillir son avis.
ENA
Libreville/Gabon