Depuis samedi dernier, les constructions de fortune de la plage de la Sablière (au nord de Libreville), dont des débits de boissons, sont en train d'être démolies. Ces baraques, jugées "anarchiques" et inélégantes, sont la cible d'une opération conjointement menée par la police nationale, le génie militaire et la mairie d'Akanda.
Dans un communiqué explicatif, le ministère de l'Intérieur évoque une opération visant "l’amélioration du cadre de vie, la lutte contre l’insalubrité et contre les nuisances sonores, et la préservation de l’environnement".
Les tenanciers desdits bistrots se sont dit surpris par leur déguerpissement. Pourtant, le communiqué de presse publié à cet effet souligne ce qui suit : "A ces constructions anarchiques qui enlaidissent cette façade maritime et empêchent le libre accès à la plage, s’était ajouté le phénomène persistant des nuisances sonores diurne et nocturne. Face à ce tableau d'irrégularités relevé et notifié aux contrevenants des mois durant, aucun changement n'ayant été constaté, les pouvoirs publics ont décidé de détruire les baraques et autres débits de boissons installés sur le littoral et ses abords".
Le ministère de l'Intérieur indique que cette opération va se poursuivre " jusqu'au nettoyage complet de cette plage", laquelle s'étend sur 1,5 km. Et qu'à cet effet, "l'accès à cet espace est momentanément déconseillé au public, afin de faciliter les travaux de démolition et de déguerpissement".
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