Propos recueillis par
l'Union. Monsieur le président, la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) dont vous avez la charge a organisé, il y a peu, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale consacrée, une journée portes ouverte. Que visait-elle exactement ?Joël Ledaga : La journée portes ouvertes à laquelle vous faites allusion avait un principe directeur : sensibiliser, un tant soit peu, la masse plurielle. Et donc les personnes physiques et les opérateurs économiques sur leurs droits et leurs devoirs respectifs. L'équipe sortante a fait ce qu'elle a pu. A notre tour de faire un peu plus, notamment dans la prévention ou la pédagogie pour toucher le maximum de public en termes d'informations à leur véhiculer sur les missions dévolues à notre organe public qui, estimons-nous, n'est pas encore suffisamment connue. Cette journée portes ouvertes s'inscrivait dans la dynamique de la célébration de la Journée mondiale des données personnelles. Nous avons pu nous rapprocher du peuple et des personnes morales de droits public et privé.
Pensez-vous avoir atteint l'objectif escompté ?
- Nous le pensons quand même, quoique pas totalement, au regard de l'engouement actuel des opérateurs économiques qui viennent dans nos locaux régulariser leur situation et, donc, se conformer à la loi. Cinq mois après notre prestation de serment, nous sommes à notre deuxième manifestation d'envergure en prenant en compte la rencontre avec les opérateurs économiques et des personnes physiques d'il y a trois mois à l'hôtel Re-Ndama. Aujourd'hui, plusieurs opérateurs économiques nous adressent des correspondances dans lesquelles ils déclinent les différentes ... Chrsitian KOUIGA
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