l'Union. Quel public ciblez-vous, des auteurs confirmés, des débutants et dans quels genres littéraires ?
Jean-Hilaire OTEMBE NGUEMA : L’Harmattan Gabon voudrait être la voie dans laquelle s’engage le mouvement qui se donne pour objectif de mettre l’édition au service du peuple dans notre pays. Nous voulons créer une dynamique sans exclusive. Nous voulons publier les auteurs confirmés et les débutants. Dans tous les genres. En revanche, nous serons très sélectifs au niveau du projet littéraire et/ou du pacte de lecture, et de l’ambition d’écriture. Car nous ne voulons pas être un éditeur mais un Editeur. Nous ne voulons pas être réduits au rôle de simples tâcherons exécutant des standards élaborés de manière abstraite, indépendamment des textes qu’ils éditent ou produisent. Nous voulons concevoir le livre, en organiser la matière, etc. Si l’auteur apporte une espèce de noblesse et de crédibilité, nous serons partant pour éditer son ouvrage, sinon… Nous ambitionnons de publier les inédits de grands auteurs. C’est ce qui fera la richesse de notre catalogue, densifiera nos réseaux et enrichira nos contacts au fil de notre travail et à partir du moment où nous traiterons correctement nos auteurs : respect des textes, dialogue avec eux quand c’est possible et nécessaire. Nos auteurs doivent envahir la scène littéraire pour clamer la fierté de la diversité culturelle. Je dois signaler que Paris nous a envoyé le contrat d’édition type, ainsi que le guide de l’auteur et d’autres documents qui permettent désormais un démarrage effectif de l’Harmattan Gabon.
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