Quelle attitude adopter pour ne pas subir les représailles de la part de son bourreau ? Que faire pour ne plus être harcelé par ses camarades ? Face à un enseignant harceleur qui a toujours raison et une administration scolaire qui ne prend pas toujours en considération les plaintes des élèves, comment faire ?
Ce sont, entre autres, les préoccupations au menu des échanges, hier, entre les élèves du lycée Paul-Indjendjet-Gondjout (LPIG) et les membres de l'association "Cri de cœur" contre le harcèlement en milieu scolaire (CCHS). Un mouvement associatif regroupant des professionnels (gynécologues, psychiatres, psychologues, juges, etc.) et des parents, qui s'est fixé comme objectif l'effectivité du combat contre le harcèlement scolaire au Gabon.
En effet, après l'Institution Immaculée Conception (IIC) et le lycée national Léon-Mba, la caravane de sensibilisation au harcèlement en milieu scolaire lancée en novembre 2017 par la structure associative, le tour est revenu hier aux élèves de l'ex-lycée d’État de l'Estuaire de recevoir les membres de "Cri de cœur" à Libreville. Objectif : informer les apprenants sur leurs droits et devoirs face au phénomène grandissant qui s’installe sournoisement dans l'école gabonaise.
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