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Société & Culture

Enseignement supérieur : A Isi, des étudiants boursiers en détresse

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Des apprenants qui se sentent pris en otage entre l'Etat, qui les y a orientés, et la direction de cette école privée qui leur exige le payement des frais dus, au risque de ne pas passer les examens de fin de cycle.

IL y a cinq ans, l’État initiait un partenariat avec des universités privées installées au Gabon, en vue d'y former des étudiants. Une manière pour le gouvernement, soutenait-on à l'époque, de faire des économies sur les nombreuses bourses d'études d'ordinaire orientées vers des écoles à l'étranger. Le projet permettait ainsi d'offrir des formations diversifiées aux jeunes Gabonais sur le plan local.

L'on se souvient, l'an passé, des étudiants boursiers de l'Académie franco-américaine de management (Afram) qui, du fait des impayés de l'Etat, s'étaient vu refuser l'accès aux salles de cours par leur direction. Plus récemment, c'est-à-dire le mois passé, c'est l'Institut supérieur d'ingénierie (Isi) qui s'illustrait en appelant les boursiers à payer eux-mêmes leurs frais de soutenance, au risque de ne pas passer ces examens de fin de cycle.

Il n'en fallait pas plus pour faire dire à un étudiant d'Isi, le week-end-écoulé, que « c'est comme si nous étions pris en otage entre l’État, qui doit de l'argent, et l’École qui s'acharne à vouloir nous faire payer cette dette.»

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