L'Asec Mimosas (Côte d'Ivoire) n'a plus que ce grand nom qu'il a conservé de ses belles années. Pourtant, sur deux matchs, cela a été suffisant pour éliminer Mangasport. Pour verrouiller le jeu, mercredi passé au stade de l'Amitié, et attendre que les offensives gabonaises viennent se briser sur la défense ivoirienne.
Dans le jeu, il y avait de la place pour que les Mineurs puissent réaliser un passage en force. A défaut de livrer un match qui aurait marqué les esprits par le talent des joueurs de Kevin Djony.
Au contraire, on en vient, plus de vingt-quatre heures après cette rencontre, à se demander ce qui a bien pu pousser l'entraîneur Djony à initier un plan de jeu aussi fébrile. Occasionnant le résultat que tout le monde connaît aujourd'hui.
Le 4-2-4 de Mangasport a manqué d'équilibre. Cela a été une tactique, notion qui constitue la raison d'être du football, elle a donc son importance dans la réussite ou non d'une équipe. Et ce n'est pas faire injure à Kevin Djony et au club de la Comilog que d'insister sur ce point.
Ce système est utilisé lorsqu'une formation sait qu'elle a plusieurs buts à marquer. Djony en avait conscience, d'où ce choix. C'est son mérite. Sauf qu'il faut le faire quand on a un ou deux attaquants qui sont de véritables "tueurs" dans la surface adverse, et des ailiers capables de percussions à répétition.
Serge A. MOUSSADJI
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