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Société & Culture

Gabon : L’association 3S remporte le Prix Agathe-Okumba-d’Okwatsegue d'une valeur de 35 millions

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LES lauréates de la 3e édition du Prix Agathe-Okumba-d’Okwatsegue sont connues ce vendredi 11 novembre. Elles ont reçu leurs distinctions au cours d’une cérémonie organisée à la présidence de la République, en présence de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, et de plusieurs membres du gouvernement. C’est l’association 3S (sensibilisation santé sexualité) qui s'est vue décerner le prix Agathe-Okumba d’Okwatsegue, des mains de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba. De l'autre côté, l’ONG Agir pour le handicap à l’école a reçu le prix d'encouragement des mains de la cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda. Ce sont vingt six associations qui ont montré leur intérêt pour cette initiative de la Fondation Sylvia-Bongo-Ondimba en déposant leurs candidatures. 10 sont restées dans la course et deux ont été primées ce jour.

 

Contrairement aux années précédentes, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la Famille a récompensé pour cette 3e édition une organisation et une association œuvrant en faveur de l'éducation et de la promotion de l'égalité des genres en milieu scolaire. En effet, la première dame souhaite, à travers ce prix participer à la promotion de l'égalité des genres en milieu scolaires. L'actualité ayant été alimentée par une vague de dérives dans les écoles gabonaises dont les acteurs étaient les élèves et les victimes, leurs camarades. “Les écoles gabonaises et leurs environs ne sont pas des espaces sécuritaires et d'épanouissement de nos enfants. On y relève diverses manifestations de violences, qu'elles soient de nature sexuelle, verbale, physique, psychologique ou économique” a indiqué Sylvia Bongo Ondimba.

 

L'épouse du chef de l'Etat a par ailleurs invité les partenaires à l'Éducation que sont les parents, les enseignants, les personnels d'encadrement, les ministres, et parlementaires à oeuvrer pour éradiquer ce fléau. “Nous devons réfléchir plus profondément à la prise en charge de ces jeunes auteurs de violences. En donnant la primauté aux mesures éducatives. En mettant en place un accompagnement psychologique des lieux d'éducation spécialisés et surveillés. En manifestant une ambition sociale et politique, qui positionnerait la jeunesse comme porteuse d'avenir” a ajouté la first lady.

 

Rudy HOMBENET

Libreville/Gabon

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