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Provinces

Journée mondiale du rein : près de deux mille personnes touchées par l’insuffisance rénale au Gabon

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A l’instar de la communauté internationale, le ministère de la santé a commémoré du 13 au 14 mars 2024, à Franceville, chef-lieu du Haut-Ogooué, la journée mondiale du rein, placé sous le haut parrainage du chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, ambassadeur des journées y relatives, sous le thème : La santé rénale pour tous : Promouvoir un accès équitable aux soins et une pratique optimale des médicaments ».

C’est la société gabonaise de Néphrologie (Soganeph) qui a assuré la mise en œuvre desdites journées dans cette partie du pays. Lesquelles ont vu la présence de la secrétaire générale du ministère de la santé, Dr Elise Eyang Obame, représentant le ministre de tutelle empêché. Au programme, des journées portes ouvertes et la visite du centre d’hémodialyse, au centre hospitalier Universitaire Amissa Bongo (Chuab) par la SG du ministère ; Puis l’hôtel de ville a abrité les assises scientifiques marquées par des communications scientifiques sur l’état de lieu de la maladie rénale au Gabon, la prise en charge au centre d’hémodialyse, la maladie rénale en pédiatrie, etc.

Il ressort selon l’estimation de la société gabonaise de Néphrologie, que le nombre de personnes atteintes de la maladie du rein au Gabon est estimé à deux milles. D’où la nécessité d’un dépistage de masse et précoce, pour stopper l’évolution de la maladie vers la chronicité. Le rein joue un rôle central dans l’organisme, il est responsable de la filtration du sang et de l’élimination de toutes les substances nocives. Il maintient la quantité d’eau et de sel stable dans l’organisme. Les causes de l’insuffisance rénale sont l’hypertension artérielle, le diabète, les causes infectieuses, génétiques ou toxiques, le tabagisme, les maladies auto-immunes. Le coût de la prise en charge des patients par la CNAMGS est de sept milliards par an.

« En plus des coûts élevés des médicaments et des examens pris en charge à 50% par la CNAMGS, l’insuffisance des centres d’hémodialyses publiques, sur le plan national constitue un handicap à l’accès aux soins », a signifié la SG. Les symptômes à un stade avancé sont la fatigue, la diminution de l’appétit, les crampes, la rétention d’eau, les jambes qui gonflent, les nausées et vomissements, dans le stade le plus tardif de l’insuffisance rénale.

Nadège ONTOUNOU

Franceville/Gabon

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