Dans un contexte marqué par des dispositions sécuritaires liées au nouveau coronavirus (Covid-19), la célébration de l'Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois de jeûne du Ramadan, a été véritablement terne.
L'éclat événementiel n'a donc pas été au rendez-vous localement, ainsi que dans le reste du monde, la communauté musulmane s'étant astreinte au "service minimum" : pas de prière et de liesse collectives. Mais au-delà des aspects festifs proscrits, l'esprit fondamental lié à cette fête a été rappelé par les leaders religieux.
En effet, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l'imam Oceni Ossa, dans son allocution de circonstance, a indiqué que "par la dernière apparition du croissant lunaire annonçant l'avènement de ce mois béni et par sa disparition, il y a quelques heures seulement, Dieu nous enseigne que toutes les créatures se trouvant sur terre et dans les cieux mourront et disparaîtront. Seule subsistera la face de Notre Seigneur pleine de majesté et de noblesse, tel que le stipule le 26e verset du 55e chapitre du Coran intitulé "Le Tout Miséricordieux, Ar-Rahman"."
Cependant, devait-il préciser, "ainsi, Allah nous recommande des rites post-Ramadan aux vertus diverses et variées, de surcroît très bénéfiques pour des êtres perfectibles que nous sommes".
Ces rites portent sur la louange au Seigneur, jusqu'à l'accomplissement de la prière rituelle circonstancielle : la Zakat-el-fitr (l'aumône légale de la rupture du jeûne)'', etc. Le président du CSAIG a invité à ne pas négliger les attentes de la noble tradition musulmane axées sur un vestimentaire décent, en vue d'accomplir la prière rituelle de la fête.
E. NDONG-ASSEKO
Retrouvez l'intégralité de cet article dans la version numérique complète
Retournez à la rubrique Gabon Culture & Société