Depuis quelques semaines, des équipes sont déployées à travers la capitale, récurant caniveaux et bassins versants. Ces conduites d'eau obstruées au fil du temps par les déchets ménagers, ne parvenaient plus à faciliter l'écoulement normal des eaux de pluie. Conséquence : la montée des flots et, évidemment, les inondations.
Ces travaux entrepris par le ministère des Infrastructures ont débuté en décembre 2019 et doivent se poursuivre jusqu'en février prochain. Il est également question de curer les lits des rivières et de remplacer certaines buses défectueuses. "Au total, 40 km ont été répertoriés pour bénéficier de cette opération exécutée par des petites et moyennes entreprises (PME) gabonaises", a indiqué le directeur général de la Construction et de l'Équipement, Jean De Dieu Ndoutoume Nguema. Le coût global des travaux s'élève à un peu plus d'un milliard de francs.
Le ministre des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, a d'ailleurs effectué, samedi dernier, une inspection des chantiers qui lui a permis de juger le niveau d'avancement des travaux : "Nous avons vu que les travaux sont avancés au niveau du curage des lits de rivière, au niveau des points singuliers, notamment ici aux Affaires étrangères, et au rond-point-de la Démocratie, où il y avait des stagnations d'eau récurrentes", a constaté le membre du gouvernement.
Le ministre Bounda Balonzi compte pérenniser le nettoyage des bassins versants pour que les populations n'aient plus de crainte en cas de grandes pluies.
Georges-Maixent NTOUTOUME-NDONG
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