Le Syndicat national des travailleurs du secteur de l'eau et de l'électricité (SYNTEE) brandit une nouvelle menace de grève.
Le 30 août dernier, les membres de cette plateforme ont déposé un courrier à la direction générale de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG), l'avisant du lancement d'une grève générale sans préciser de date.
Au total, cinq points constituent la raison de leur grogne : l'audit des comptes de la période de réquisition, le paiement de la prime de résultat avec clarification des résultats de l'exercice 2018-2019, la régulation totale par la CNSS de la situation des retraités, l'annulation de l'application de la taxe de 7 % dénommée "contribution pour les ordures ménagères", la poursuite judiciaire de toute personne portant atteinte à l'intégrité physique d'un agent de la SEEG en plein exercice de ses fonctions.
Arrivée à la tête de l'entreprise il y a environ cinq mois, la nouvelle équipe dirigeante a choisi de privilégier le dialogue face aux problèmes trouvés sur la table. D'ailleurs, une rencontre est prévue en début de semaine prochaine avec les syndicalistes.
Toutefois, si certaines revendications sont fondées, d'autres ne semblent pas relever de la compétence de l'entreprise vis-à-vis de ses travailleurs.
Aussi, la régularisation de la situation des retraités à la CNSS ne semble plus faire partie des charges de la SEEG, puisque l'entreprise se sépare de ses travailleurs touchés par la limite d'âge après avoir intégralement soldé leur compte.
MNN
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