Absences, arrivée tardive à l'école ou au travail ont été les conséquences de l'arrêt de travail de 24 heures observés par les conducteurs des taxis-bus des longs trajets en protestation contre la hausse du prix du carburant et le racket des policiers et des gendarmes.
JOURNÉE particulièrement pénible hier, lundi 5 février, pour les Librevillois abonnés aux taxis, particulièrement aux taxis-bus. L'effet a commencé à se faire sentir dès les premières heures de la matinée : la capitale affichait un visage de ville morte, avec des rues moins embouteillées, une circulation fluide aux points chauds (axe PK8-Awendje, Damas-Belle-Vue-2, Plein-Ciel-Echangeur de Nzeng-Ayong. Même l’échangeur de la Démocratie était dégagé.
Dans les communes d'Akanda, Libreville et Owendo, des groupes d'élèves en tenue scolaire et des travailleurs matinaux attendaient désespérément un moyen de transport en bordure de route.
Selon les transporteurs, ce désagrément causé aux usagers ce lundi matin résulte du ras-le-bol des transporteurs terrestres membres du Syndicat national des transporteurs terrestre du Gabon (Synatteg) et du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) qui, pour s'insurger contre les contrôles multiples et permanents des forces de sécurité et de défense, d'une part, et la hausse constante du prix du carburant à la pompe, d'autre part, ont tous décidé de garer leurs véhicules pour 24 heures, en signe de mécontentement
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